Robert Schumann (1810-1856). Né en 1810 (comme Chopin), à Zwickau en Saxe. Mort dans un asile près de Bonn à 46 ans deux ans après s’être jeté dans un fleuve. Schumann a beaucoup souffert d’hallucination, de dédoublement de la personnalité. Cela a eu une influence sur ses écrits et sa musique où s’expriment régulièrement ses doubles, Eusébius et Florestan. Son hérédité maladive le prédisposait à des troubles que la lecture des poètes romantiques (qu’il mettra en musique dans de splendides lieder) à sans doute aggravés. Doté d’une grande culture littéraire, d’une grande sensibilité et d’un jugement très sûr- il reconnut immédiatement le génie de Chopin et de Brahms -, il fonda la Nouvelle revue musicale à 24 ans. Sa formation musicale ne fut pourtant pas d’un très haut niveau et on dit qu’il apprit le contrepoint en étudiant Bach tout seul ; sa musique est d’ailleurs plus contrapuntique que celle de Chopin (autre grand admirateur de Bach) et en même temps très subtile harmoniquement. Il évolua au début dans l’ombre de sa future sa femme, la virtuose Clara Wieck devenue Schumann après moult luttes contre le beau-père. Le triangle amoureux formé avec Brahms est bien connu. Pas la place d’en dire plus. Cette bio est vraiment très grossière et caricaturale. Intéressez-vous au personnage si le romantisme allemand vous branche. Ce qu’il faut retenir c’est que les lectures et la vie de Schumann sont particulièrement imbriquées dans son œuvre, ce qui en complique l’accès, sans compter que ses problèmes nerveux se ressentent souvent dans sa musique.