Brahms - Begräbnisgesang

Brahms – Begräbnisgesang op.13

(Detmold, 1858)

Begräbnisgesang signifie Chant de Funérailles.

Composé à 25 ans, deux ans après la mort de Robert Schumann. Pour chœurs et instruments à vent, sur un texte de Michael Weiße datant de 1431.
La suppression des cordes permet de jouer en théorie ce chant lors d’une procession.
Cette œuvre inspirée a profondément touché Clara Schumann. On retrouve des échos de Purcell, Mozart, Bach et des auteurs de la renaissance.

Brahms avait été nommé l’année précédente à la cours de Detmold, en tant que chef de chœur et soliste lors des représentations orchestrales.

Composé en ut mineur sur un tempo di marcia funebre :

Extrait de la partition du Begräbnis gesang de Brahms

Brahms utilise des procédés classiques comme l’imitation avec renversement

Une œuvre sobre, puissante (notamment lorsque Brahms nous donne à entendre la trompette de Dieu (Gottes Posaun)

Nun laßt uns den Leib begraben,
Bei dem wir kein’n Zweifel haben:
Er wird am letzten Tag aufstehn,
Und unverrücklich herfür gehn.

(Résumé : On enterre le corps, mais avec la certitude qu’il se relèvera au dernier jour)
Erd ist er und von der Erden;
Wird auch wieder zu Erd werden;
Und von Erden wieder aufstehn
Wenn Gottes Posaun wird angehn.

(Il est terre et retrournera à la terre et de la terre il se relèvera lorsque la trompette de Dieu (Posaun/trombonne) retentira)
Seine Seel lebt ewig in Gott,
Der sie allhier aus seiner Gnad
Von aller Sünd und Missetat
Durch seinen Bund gefeget hat.

(Son âme vit éternellement en Dieu qui l’a purifié de tout pêché par son alliance)

Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale de Gand avec des musicien de l’orchestre de la radio de Francfort :