Debussy – Prélude l’après-midi d’un faune

(1894)

Avec Claude Debussy (1862 Saint-Germain en Laye,- 1918 Paris), nous faisons un saut dans la modernité. Admirateur de Wagner, dont il s’éloigne tout naturellement, il se pose plutôt en continuateur d’un Rimski-Korsakov (jugement personnel), dans ce « Prélude à l’après midi d’un faune » inspiré par le poème de Mallarmé. Par la suite il développera un langage musical si personnel et mystérieux que certains se sont demandés s’il n’était pas plus faune qu’humain.

La liberté rythmique et le chromatisme du thème à la flûte n’ont pas du tout effrayé le public parisien, qui s’est laissé envouter lors de la première du Prélude, si bien qu’il a fallu le jouer une seconde fois.
L’orchestration est très particulière : deux harpes, pas de trompettes, tuba ou trombones.

Geoges Prêtre et l’orchestre de Sttutgart :

La chorégraphie de Nijinski par Nureyev :

Le poème de Mallarmé :

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