Concerto n°5 en mib maj, op 73 (Vienne, 1809)
1.Allegro 2.Adagio con poco mosso 3.Rondo : allegro ma non troppo
Orchestre assez fourni. Les bois sont au complet.
Son dernier concerto pour piano. Grâce Mozartienne conjuguée à la fougue Beethovenienne.
Dédié à l’Archiduc Rodolphe, son élève et mécène. Accessoirement le fils cadet de l’Empereur. Cela permet de rappeler que Beethoven cet enfant du peuple, et révolutionnaire dans l’âme, a toujours été lié à l’aristocratie envers laquelle il éprouvait des sentiments ambivalents.
Écrit pendant le siège de Vienne. Animé par des sentiments de lutte contre l’oppresseur français.
L’épithète « Empereur » n’est pas de Beethoven, qui lui préférait l’appellation »Grand concerto ».
Il n’y a pas la cadence (vraie ou fausse improvisation) du pianiste à la fin du premier mouvement, mais une sorte de cadence au début.
La version Jurowski/Grimaud est pleine de détails orchestraux intéressants, mais c’est juste un audio :
Sinon Bernstein/Zimerman, entre autres :