(Arnstadt vers 1725)
On l’appelle « petite fugue en sol mineur » par opposition à une autre pièce plus développée et plus sombre.
Cette petite fugue isolée (sans prélude) à 4 voix est un bijou. Si vous avez bien lu le texte de l’article précédent, vous êtes maintenant capable d’identifier les expositions du thème ou sujet aux différentes voix et les passages de divertissement (regardez la version avec animation pour vous aider). Une fois que l’on a bien observé le thème principal se promener d’une voix à l’autre, on peut faire pareil avec les contre-sujets. Il y a officiellement 4 voix et d’ailleurs 4 expositions du thème au début, mais le plus souvent 3 voix. Par rapport à la fugue d’hier on notera aussi que la réponse se fait à la quinte (normal) mais de l’octave inférieure.
Interprétation par un jeune organiste Charlie Brusquini :
Quelques explications en anglais :
Version animée de Steven Malinovski pour bien suivre les voix :
Et aussi celle de Michel Chapuis, avec la partition qui défile (un très grand organiste caractérisé par des tempos vifs et des registrations brillantes) :