(avant 1597)
Bachelier en musique de l’Université d’Oxford, John Dowland (Londres 1562-1626) étudie et œuvre en Italie, en France en Allemagne, à la cour du Danemark, avant d’acquérir une reconnaissance tardive, mais méritée à la cour d’Angleterre. Grand luthiste et jalon important dans l’histoire de la chanson, auquel le chanteur contemporain Sting a rendu hommage récemment.
« Can she excuse my wrong » est extrait du First Booke of Songes or Ayres publié à Londres en 1597. Ce recueil de chansons connut un grand succès. Il comporte une tablature de luth, mais aussi des voix séparées qui peuvent être chantées ou jouées à la viole, la flûte…
On pense que la chanson était à l’origine une pièce instrumentale. Ici Dowland se départ de son habituelle mélancolie.
Can she excuse my wrongs with virtue’s cloak?
shall I call her good when she proves unkind?
Are those clear fires which vanish into smoke?
must I praise the leaves where no fruit I find? […]
Peut-elle mes maux excuser par le manteau de la vertu?
Puis-je l’appeler bonne quand elle se montre dure?
Est-ce que ce sont des feux clairs qui disparaissent en fumée?
Dois-je louer les feuilles, là où je ne trouve aucun fruit?
Paroles et traduction :
https://lyricstranslate.com/fr/john-dowland-can-she-excuse-my-wrongs-lyrics.html