Mozart – Quintette pour cor K.407

en mib maj (1782)

Pièce sympathique qui donne pour une fois la vedette au cor dans une œuvre de musique de chambre.

Trois mouvements : allegro, andante, et un rondo allegro. La présence inhabituelle de deux altos et d’un seul violon donne une sonorité plus grave aux cordes, qui s’accordent bien avec le son du cor. L’andante opératique est le sommet de l’œuvre. La sonorité mélancolique du cor s’y exprime à merveille.

du post précédent, en tous cas après l’achèvement de l’enlèvement au sérail, probablement pour Joseph Leigteb (né en 1732), fameux corniste viennois, qui avait fait la connaissance de la famille Mozart à Salzburg. Leigteb est le dédicataire des quatre concertos pour cors de Mozart. À l’époque l’instrument n’avait pas de piston.

On a longtemps raconté que Leitgeb était corniste et fromager. La rumeur proviendrait de Leitgeb lui-même, car il avait besoin d’une caution pour emprunter de l’argent… à Léopold Mozart. En réalité, le commerce (de saucisse et parmesan) était passé de son beau-père à sa belle-mère puis à un repreneur, sans que notre corniste l’eût jamais entre les mains.